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dimanche, octobre 07, 2012

Carlo Ancelotti : « Ce n’est pas trop tôt pour s’installer en tête »

Le Parisien.fr

Carlo Ancelotti espère profiter du clasico pour prendre la tête du championnat. Il évoque tous les sujets et confie que Mourinho devra attendre longtemps avant de prendre sa place.




En survêtement, l’œil vif et malicieux, Carlo Ancelotti nous a reçus hier à la mi-journée après l’entraînement. A la veille du clasico, il se replonge avec gourmandise dans ses souvenirs de joueur pour évoquer Marseille, qu’il entend battre demain au Vélodrome. Il raconte aussi le nouveau PSG, de l’intérieur, et prévient , qui lorgne son siège.

A Porto, votre milieu de terrain, Verratti, Matuidi, Chantôme, Nene, découvrait la . Leur manque d’expérience est-il la cause de votre défaite ?
Je reconnais que c’était un match difficile, mais il me semble qu’on pouvait faire mieux. On a manqué de courage et d’expérience chez certains joueurs. Mais ce n’est pas un problème individuel. Regardez : Matuidi a été le meilleur joueur sur le terrain avec Sakho. Le problème est collectif. Car l’intensité n’est pas la même que lors d’un match de .
Regrettez-vous de ne pas avoir titularisé Mohamed Sissoko qui, lui, a déjà disputé la Ligue des champions ?

Sissoko a eu un petit problème après Sochaux. Et après sa blessure au genou, je ne pouvais pas prendre le risque de le mettre sur le banc car il a besoin d’un échauffement très long.

A chaque fois qu’il y a trois matchs dans la semaine, Pastore reste sur le banc au moins une fois. Il n’a pas la capacité d’enchaîner ?
Il peut enchaîner trois rencontres, mais pour avoir une bonne ambiance et une bonne atmosphère, je veux donner la possibilité à d’autres joueurs comme Gameiro ou Nene, qui sont très bons, d’être utiles. Aujourd’hui, je pourrais toujours mettre la même équipe mais si je fais ça, j’arrive en décembre avec onze joueurs fatigués et dix-sept autres démotivés. C’est la raison pour laquelle j’effectue ces changements. Cela permet aussi d’éviter les blessures.
Prendre la tête du classement dès demain soir, ne serait-ce pas trop tôt ?

Non, ce n’est pas trop tôt pour s’installer en tête. Si on a la possibilité, c’est très bon pour tout le monde. Il faut le faire.
Quel discours allez-vous tenir aux joueurs ?
Je n’aime pas dire qu’un match de football, c’est la guerre. Ce clasico reste un match important, excitant à jouer avec tout un stade contre toi. Je connais bien l’ambiance à Marseille. J’ai joué là-bas en 1991 avec Milan et on avait perdu. Je me souviens même qu’il y avait eu une panne d’éclairage. (il rit.) C’est un mauvais souvenir. L’ambiance est très chaude. Les supporteurs sont vraiment derrière leur équipe. Marseille me fait penser à Naples.

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