Tennis - Masters :
Tomas Berdych a dominé Jo-Wilfried Tsonga dans le deuxième match du groupe A, mercredi à Londres (7-5, 3-6, 6-1). Pour se qualifier en demies, le Français devra battre Andy Murray en deux sets et espérer que Novak Djokovic, qui tient déjà son billet, batte Berdych en deux sets.

Tomas Berdych a dominé Jo-Wilfried Tsonga dans le deuxième match du groupe A, mercredi à Londres (7-5, 3-6, 6-1). Pour se qualifier en demies, le Français devra battre Andy Murray en deux sets et espérer que Novak Djokovic, qui tient déjà son billet, batte Berdych en deux sets.
Jo-Wilfried Tsonga, qui n'a
encore jamais battu de joueur du top 10 cette année, connaît en théorie la
recette du succès. «Il faut être plus consistant», a-t-il déclaré,
mercredi, dans les colonnes de notre quotidien, avant d'affronter Tomas Berdych,
6e mondial. Mais en pratique, c'est évidemment compliqué. Il a pourtant montré
un bel esprit, à Londres, pour son deuxième match du Masters, mais a peut-être
été rattrapé par la fatigue en fin de match. Dominé dans la première manche sans
que le Tchèque n'ait eu à forcer son talent (12 fautes directes), Tsonga a cédé
sur son dernier jeu de service, sans avoir réussi à se procurer la moindre balle
de break.
Il a ensuite bien réagi dans le deuxième set, et pour cause. S'il cédait la manche, tout espoir de jouer en demi-finale aurait été anéanti. Il a donc accéléré le rythme, tenté plus de choses et réussi notamment plus de coups droits. Prendre le service de son adversaire à 3-1 lui a momentanément donné des ailes et redonné confiance au service (5 aces). Le Manceau a bien senti qu'il prenait l'ascendant sur un Berdych en manque de réussite derrière sa deuxième balle (43%). Le poing serré, Tsonga a laissé éclater sa joie en égalisant à un set partout. Mais la roue a de nouveau tourné dans le dernier set. En laissant filer deux balles de break d'affilée dans le premier jeu, il a permis à un Tomas Berdych moins brouillon (4 fautes directes seulement) de reprendre le dessus. Cette impasse a brisé la dynamique de Tsonga, dont le jeu s'est totalement délité. Le 8e mondial s'est donc incliné (7-5, 3-6, 6-1, en 1h52') pour la troisième fois en quelques semaines face au Tchèque, après ses défaites à Shanghai et à Stockholm.
Se qualifier pour les demi-finales reste mathématiquement possible, mais concrètement très difficile. Tsonga devrait pour cela dominer Andy Murray, qui a livré un match intense face à Novak Djokovic, en deux petits sets et espérer une victoire du Serbe en deux sets face à Berdych.
Il a ensuite bien réagi dans le deuxième set, et pour cause. S'il cédait la manche, tout espoir de jouer en demi-finale aurait été anéanti. Il a donc accéléré le rythme, tenté plus de choses et réussi notamment plus de coups droits. Prendre le service de son adversaire à 3-1 lui a momentanément donné des ailes et redonné confiance au service (5 aces). Le Manceau a bien senti qu'il prenait l'ascendant sur un Berdych en manque de réussite derrière sa deuxième balle (43%). Le poing serré, Tsonga a laissé éclater sa joie en égalisant à un set partout. Mais la roue a de nouveau tourné dans le dernier set. En laissant filer deux balles de break d'affilée dans le premier jeu, il a permis à un Tomas Berdych moins brouillon (4 fautes directes seulement) de reprendre le dessus. Cette impasse a brisé la dynamique de Tsonga, dont le jeu s'est totalement délité. Le 8e mondial s'est donc incliné (7-5, 3-6, 6-1, en 1h52') pour la troisième fois en quelques semaines face au Tchèque, après ses défaites à Shanghai et à Stockholm.
Se qualifier pour les demi-finales reste mathématiquement possible, mais concrètement très difficile. Tsonga devrait pour cela dominer Andy Murray, qui a livré un match intense face à Novak Djokovic, en deux petits sets et espérer une victoire du Serbe en deux sets face à Berdych.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire