Constantin compare, toutes proportions gardées, Darragi à Ronaldinho. «On est dans le même cas de figure avec Darragi. Oussama a besoin d’un planificateur, d’un accompagnateur, d’un préparateur, appelez ça comme vous voulez. Mais je trouverai cette personne. Darragi a un tel talent que je ne peux pas le laisser partir.»
Le talent. Un terme qui va souvent de pair avec l’oisiveté. «Le problème de tous ceux qui font ce qu’ils veulent de leurs pieds et d’un ballon, c’est qu’ils n’ont ni la tête, ni le cœur, ni les jambes. Je vais donner tout cela à Darragi et en faire un joueur pour l’Europe. Je veux que, chaque fois qu’il tourne la tête, il sente deux paires d’yeux sur lui. Je vais lui apprendre les mots souffrance, efforts ou vouloir.»N’a-t-il pas peur que Darragi en ait marre? Déjà qu’il ne joue plus et qu’on l’annonce sur le départ, notamment en Arabie saoudite et au Qatar… «Aucune crainte, coupe le président valaisan. Je l’ai récemment vu en compagnie de son père: il fera ce que j’estime être juste pour lui. J’y mettrai le temps qu’il faudra, mais j’y arriverai. Et je n’hésiterai pas à être dur avec lui. D’ailleurs, je le suis déjà.»
Constantin en est persuadé, Darragi «prouvera chez nous qu’il est un grand». Il conclut: «Quand il l’aura prouvé, il pourra partir. Mais pas avant.» Si tel devait être le cas, le FC Sion en aura profité, sportivement parlant. Au passage, la valeur de Darragi (actuellement, plus de 3 millions et demi de francs) aura forcément pris l’ascenseur.
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