Désormais conquérante, l’équipe de France reste sur deux performances face à l’Espagne (1-1) et l’Italie (2-1). Un homme est à l’origine de cette métamorphose : Didier Deschamps.
![Stade ENNIO-Tardini, MERCREDI.
Didier Deschamps félicite ses joueurs après le deuxième but français, inscrit par Gomis, face à l’Italie.](https://lh3.googleusercontent.com/blogger_img_proxy/AEn0k_uN6hfCcBa55I6ne-NUmLp86k1DLqxQpUdy2hddkUNtfI1hBQtg1k2JOTtXTa5hYIrbLf1v7lDVtHRjbFPbsYxrjXUg2xuiXzUILo671y1BxxDF_iGY8-_vcBwR9KF-jkm0IdrKPY9cEvlBffneqiJ0xT28R9QSPyNq7CXWwtSwdDjdwmK-FA=s0-d)
Six matchs, dont trois amicaux, trois victoires, deux nuls, une défaite, une place de 2e du groupe I avec 7 points, à égalité avec l’Espagne. Les chiffres ne disent pas forcément à quel point Didier Deschamps semble avoir transformé l’équipe de France en seulement quelques rencontres. Car ce qui a le plus changé, c’est l’attitude conquérante des Bleus sur le terrain.
Six matchs, dont trois amicaux, trois victoires, deux nuls, une défaite, une place de 2e du groupe I avec 7 points, à égalité avec l’Espagne. Les chiffres ne disent pas forcément à quel point Didier Deschamps semble avoir transformé l’équipe de France en seulement quelques rencontres. Car ce qui a le plus changé, c’est l’attitude conquérante des Bleus sur le terrain.
Le nouveau sélectionneur, qui a pu s’appuyer sur le dépoussiérage de Laurent Blanc, insuffle un esprit nouveau.
C’était écrit, annoncé, prévu : Deschamps est fait pour les Bleus parce que la victoire est en lui. « Il possède une culture de la gagne qui n’a rien à voir avec la chance », précise Jacques Crevoisier, consultant pour Canal +, alors que ce mot revient souvent dans la bouche des observateurs (et notamment celle de Michel Platini) pour expliquer le parcours hors norme de DD. « Moi, ce que je retiens en premier, c’est son côté gagneur, insiste Noël Le Graët, le président de la Fédération française. Il donne envie de gagner aux gens autour de lui. » Le dirigeant assiste souvent à ses causeries ou à ses débriefings d’après-match. « J’aime bien ce qu’il dit. Il est très clair et d’une vraie simplicité. Il s’exprime sans détour, sans chercher d’excuse. Avant l’Italie, il n’a pas dit qu’il manquait Diaby ou Benzema. Je lui ai dit dans l’avion du retour que j’aimais sa façon de communiquer. »
Adepte d’un jeu direct, l’ex-entraîneur de Marseille sait parler tout aussi directement à ses joueurs. « Il a tiré le meilleur de ses anciens entraîneurs, comme Aimé (Jacquet) ou Lippi, et connaît l’importance de la gestion humaine, ajoute Crevoisier, qui se définit comme un pro-Deschamps depuis toujours. Il est d’une très grande authenticité. Quand il dit, il fait. Il ne raconte pas de salades. »
Avec ce mélange de franchise et de discours motivant, le sélectionneur parvient à tirer le meilleur des joueurs. « Certains se révèlent, sourit Le Graët. Capoue a été formidable en Italie. Matuidi a disputé son 22e match de la saison déjà. C’est une révélation internationale. C’est une équipe complète, avec un Valbuena étincelant, un Ménez formidable. Et la défense! Depuis 2006, on disait qu’il n’y en avait pas. Sakho-Koscielny, c’est difficile à battre. Franchement, il se passe quelque chose. » Pour Crevoisier, les Bleus sont arrivés au bon moment pour Deschamps : « Il a une expérience déjà incroyable. Il a un vécu plus important du foot et des hommes que Laurent Blanc. Et en plus, Didier délègue moins. » Obsédé par la première place de qualification qui permet un accès direct pour le Mondial 2014, l’ancien coach de l’OM a d’ores et déjà réussi une première partie de mandat conquérante. Deschamps ou l’homme de la nouvelle confiance des Bleus
C’était écrit, annoncé, prévu : Deschamps est fait pour les Bleus parce que la victoire est en lui. « Il possède une culture de la gagne qui n’a rien à voir avec la chance », précise Jacques Crevoisier, consultant pour Canal +, alors que ce mot revient souvent dans la bouche des observateurs (et notamment celle de Michel Platini) pour expliquer le parcours hors norme de DD. « Moi, ce que je retiens en premier, c’est son côté gagneur, insiste Noël Le Graët, le président de la Fédération française. Il donne envie de gagner aux gens autour de lui. » Le dirigeant assiste souvent à ses causeries ou à ses débriefings d’après-match. « J’aime bien ce qu’il dit. Il est très clair et d’une vraie simplicité. Il s’exprime sans détour, sans chercher d’excuse. Avant l’Italie, il n’a pas dit qu’il manquait Diaby ou Benzema. Je lui ai dit dans l’avion du retour que j’aimais sa façon de communiquer. »
Adepte d’un jeu direct, l’ex-entraîneur de Marseille sait parler tout aussi directement à ses joueurs. « Il a tiré le meilleur de ses anciens entraîneurs, comme Aimé (Jacquet) ou Lippi, et connaît l’importance de la gestion humaine, ajoute Crevoisier, qui se définit comme un pro-Deschamps depuis toujours. Il est d’une très grande authenticité. Quand il dit, il fait. Il ne raconte pas de salades. »
Avec ce mélange de franchise et de discours motivant, le sélectionneur parvient à tirer le meilleur des joueurs. « Certains se révèlent, sourit Le Graët. Capoue a été formidable en Italie. Matuidi a disputé son 22e match de la saison déjà. C’est une révélation internationale. C’est une équipe complète, avec un Valbuena étincelant, un Ménez formidable. Et la défense! Depuis 2006, on disait qu’il n’y en avait pas. Sakho-Koscielny, c’est difficile à battre. Franchement, il se passe quelque chose. » Pour Crevoisier, les Bleus sont arrivés au bon moment pour Deschamps : « Il a une expérience déjà incroyable. Il a un vécu plus important du foot et des hommes que Laurent Blanc. Et en plus, Didier délègue moins. » Obsédé par la première place de qualification qui permet un accès direct pour le Mondial 2014, l’ancien coach de l’OM a d’ores et déjà réussi une première partie de mandat conquérante. Deschamps ou l’homme de la nouvelle confiance des Bleus
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