Football
On annonce en effet de la neige jusqu’en plaine et des températures pouvant être négatives dès la nuit de samedi à dimanche! Alors que dimanche dernier, on était encore en T-shirt à la Pontaise, les mordus de foot auront tout intérêt à sortir mitaines et doudounes.
Jamais en dessous de 15 degrés
Darragi n’a pu s’empêcher de réagir quand on lui a annoncé que la température devrait être de +2 degrés au coup de sifflet final, demain soir: «Comment? Seulement 2 degrés? Ouh là là…» Il a éclaté de rire.
Darragi ne se fait pas une fixation de cette arrivée d’air polaire. «Je jouerai en manches longues, avec des gants et peut-être même des bas, confirme-t-il. Il va falloir que je m’habitue. En Tunisie, on descend rarement en dessous de 15 degrés l’hiver. Alors 2 degrés, voire moins, vous pensez…»
L’international tunisien se dit prêt à vivre ses premiers frimas. «Je n’en ai pas l’habitude, mais je n’en ai en tout cas pas peur!»
D’ailleurs, Darragi peut s’estimer mieux loti que d’autres en ayant choisi Sion. «Les Alpes protègent le Valais, et le grand froid mettra plus de temps à arriver sur cette région, confirme Vincent Devantay, prévisionniste à MeteoNews. A Sion, il devrait faire 5 degrés au coup d’envoi, 2 au moment du coup de sifflet final. Ce n’est qu’au cours de la nuit que la température passera en dessous de zéro. Et la bise sera moins forte en Valais qu’ailleurs. La situation aurait été tout autre si le match s’était déroulé à la Pontaise. La bise aurait été nettement plus forte, et on aurait pu s’attendre à de la neige. A Sion, il n’en tombera pas, en tout cas pas samedi soir. A Saint-Gall, par contre, c’est sûr qu’il neigera.» La rencontre Saint-Gall - Thoune de dimanche est donc déjà menacée. Michel Decastel connaît évidemment le climat helvétique et ce à quoi ressemble un match hivernal. «Mais après treize ans passés à entraîner sur le continent africain, je n’ai plus trop l’habitude de coacher en grosse veste rembourrée! C’est le foot, on s’adapte.»
Son homologue lausannois, Laurent Roussey – qui, au moment où on l’a appelé, était en train… de faire installer ses pneus d’hiver! – ne voit pas cette baisse de la température d’un si mauvais œil. «Bien sûr, quand vous me dites qu’il fera entre 5 et 2 degrés, c’est froid. Mais près de 25 degrés comme dimanche passé, c’est plus difficile à gérer, en termes d’efforts et de récupération. Surtout à cette période de l’année. Tout le monde sait qu’on court mieux quand il fait frais.»
A ce niveau, les footballeurs suisses seront servis ce week-end!
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