Cyclisme-Dopage : Armstrong, «une triste destinée»
Le boss de l'Agence américaine antidopage
Travis Tygart s'est longuement confié à notre quotidien. Il revient
évidemment sur l'affaire Armstrong et ses conséquences dans un pays où
le cycliste est parfois vu comme « un héros ».
C'est son équipe qui a donc fini par dégouter Lance Armstrong en mettant en place un dossier à charge que le Texan a décidé de ne plus contester. C'est son agence, l'USADA, qui a ensuite décidé de radier à vie l'Américain et de lui enlever ses sept Tours de France, en attendant la décision de l'UCI. « Le mandat de l'Agence est clair : nous sommes là pour défendre les athlètes propres», explique dans notre quotidien Travis Tygart, le boss de l'Agence américaine antidopage, qui dit recevoir « des menaces de mort » depuis que l'affaire a éclaté le 24 août dernier.
« L'opinion américaine doit être partagée, forcément. Certains m'en
veulent terriblement (...) Il était et il reste un héros pour beaucoup.
C'est une triste destinée. Briser les rêves et les légendes ne m'excite
pas en soi (...) Mais les faits sont les faits. »
Le dossier dévoilé au grand public à la fin de l'année
Entouré d'une quarantaine de collaborateurs à Colorado Srings, « les meilleurs », Travis Tygart a fini par faire tomber Lance Armstrong, là où certains, comme Jeff Novitzky, été contraints de renoncer. «
Ce n'est qu'en 2010, quand Landis et Hamilton ont commencé à collaborer
que nous avons décidé d'enclencher la procédure. Mais les fédéraux ont
pris le dossier. L'USADA leur a cédé la place. Avant de reprendre la
main en février dernier. » Six mois plus tard, Lance Armstrong
annonçait la fin du bras de fer. Désormais, le grand public attend la
révélation du fameux dossier à charge, prévue pour la fin de l'année.
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